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EDITO

Reportage

L'avenir de l'agriculture

en Lot et Garonne.

Un reportage de Xavier Marcos

D'après une enquête de Jonathan BITEAU
2016 - France - 5'42 mn

 

 

 

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Depuis quelques mois, l'association DEA DIA est reconnue d'intérêt général par la Direction Générale des Finances Publiques. Ce statut fiscal permet à l'association de remettre à ses donateurs ou cotisants un reçu fiscal. Le donateur devra joindre ce reçu fiscal à sa déclaration de revenus pour bénéficier d'une réduction d'impôts de 66% du montant du don, dans la limite de 20% de son revenu imposable.

Les versements effectués par une entreprise peuvent également faire l'objet d'une réduction d'impôts, pour un montant de 60% du don et dans la limite de 5 pour mille du chiffres d'affaires de l'entreprise (voir article 238 bis du Code Général des Impôts).

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  • duras

    En France, le tourisme est un secteur privilégié pour l'économie d'un territoire. Dans notre département, il n'est malheureusement pas le moteur qu'il devrait être. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le Lot-et-Garonne accueille 400 000 visiteurs par an et les trois-quarts concernent uniquement le parc Walibi. De plus, avec seulement 4% des lits d'Aquitaine, notre département souffre d'un réel déficit en capacité d'hébergement. Il faut ajouter à cela une image de marque non identifiée qui ne bénéficie pas de l'attrait du Sud Ouest que des départements voisins ont su mettre en valeur. Au final, l'Aquitaine est la cinquième destination touristique de France avec un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'euros et le Lot-et-Garonne ne pèse que 5% de ce montant, un résultat anémique. Un chiffre confirmé par le pourcentage d'emplois générés par le tourisme : notre département est deux points en-dessous de la moyenne nationale quand il devrait être au moins au même niveau, voire au-delà au vu de la richesse de notre territoire et du développement grandissant du tourisme vert.
    Le constat est donc sans appel : le Lot-et-Garonne est le mauvais élève de la région en matière touristique, un handicap sérieux pour notre dynamisme économique (une analyse présente dans le Divan 1 réalisé par Dea Dia : voir...).

     

    Des États généraux pour quoi faire ?

    Si l'on ne peut que saluer l'initiative portée par le Conseil départemental de réunir l'ensemble des acteurs du tourisme pour se mettre autour de la table, les participants à cet événement auront un devoir d'exigence. S'il s'agit, une fois de plus, de faire de beaux discours pour flatter les égos des uns et des autres en convenant que la situation est merveilleuse, le touriste lot-et-garonnais repassera. Gageons que Jacques Bilirit, vice-président du conseil départemental et maître de cérémonie de ces États généraux ne tombera pas dans cet écueil. Il est nécessaire de se poser les bonnes questions : comment résoudre le problème de notre capacité d'hébergement, quid de la signature de notre territoire et quels projets structurants pour l'avenir de notre département ?

     

    Culture où es-tu ?

    Sans présager du résultat futur de ces États généraux, leur organisation est atteinte d'un vice originel qui interpelle sur la vision du tourisme pour les décideurs politiques départementaux. En effet, les acteurs culturels n'ont pas été conviés à l'événement. Comment imaginer que les prescripteurs de la culture seront absents des débats quand ils pourraient être les premiers pourvoyeurs d'une identité territoriale forte qui attire les touristes ? Ce choix étrange fait craindre des échanges, sans doute très courtois, mais au final assez stériles pour développer l'image de notre département. Les grands opérateurs, comme Walibi ou Center Parcs (lire...), sont évidemment importants, cependant ils ne participent pas à l'identité d'un territoire, ils l'utilisent. Pour faire un parallèle simpliste, quand on construit une maison, on ne commence pas par le toit. Espérons que ces États généraux s'attaqueront à de solides fondations.

     

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  • Internet, une croissance exponentielle
    Limité à un millier d'internautes environ dans le monde en 1985, le nombre d'utilisateurs est passé à plus de 2 millions en 1994, à près de 1,250 milliard en 2007 et 2 milliards en 2010.

    apec

    La très sérieuse Association pour l'Emploi des Cadres (APEC) a édité un référentiel réactualisé des métiers de l'internet. Ce dernier référence pas moins de 19 professions regroupées dans 5 grandes familles. Aucune de ces formations n'est dispensée à ce jour sur le territoire de Lot et Garonne.

    Nous vous proposons de télécharger cette étude qui explique pourquoi ces métiers sont aujourd'hui incontournables.

    vignette plaquette apec

    Informatique
    N ̊ 1 – Directeur de projet web
    N ̊ 2 – Architecte web
    N ̊ 3 – Ingénieur sécurité web
    N ̊ 4 – Chef de projet fonctionnel web
    N ̊ 5 – Chef de projet technique web
    N ̊ 6 – Développeur web
    N ̊ 7 – Webmaster

    Création
    N ̊ 8 – Directeur artistique web
    N ̊ 9 – Webdesigner
    N ̊ 10 – Game designer

    Marketing
    N ̊ 11 – Directeur du marketing stratégique web
    N ̊ 12 – Chef de produit web
    N ̊ 13 – Webmarketer
    N ̊ 14 – Social media manager
    N ̊ 15 – Traffic manager
    N ̊ 16 – Référenceur web

    Communication
    N ̊ 17 – Responsable éditorial web
    N ̊ 18 – Community manager

    Juridique
    N ̊ 19 – Juriste spécialisé droit de l'Internet

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  • initiatives

    SCOP
    Les salariés sont associés et actionnaires majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital social et 65% des droits de vote. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Chaque nouveau salarié est invité à souscrire, s'il le souhaite, à une part du capital et devient alors co-entrepreneur. Ils sont égaux en droits et en devoirs quel que soit le montant du capital investi. Une partie des résultats revient prioritairement aux salariés et une autre est attribuée aux réserves de l'entreprise pour assurer la continuité de l'activité.
    Depuis 1884, date des premiers chiffres disponibles, jusqu'à aujourd'hui, le nombre de SCOP est passé de 51 à 1707 en 2005 puis à 1959 en 2010. Au fil de l'histoire, et malgré des périodes de repli dans les années 50 et le milieu des années 80, l'entrepreneuriat coopératif ne cesse de se développer. 75 à 80 % des SCOP sont créées ex nihilo. Les autres sont issues de transmission ou transformation, voire de reprise par les salariés en cas de redressement.

    Concernant les secteurs d'activité, il n'y a pas de limitation sectorielle. 50 % des SCOP sont actives dans le secteur des services, 28 % dans le bâtiment et les travaux publics et 22 % dans l'industrie. Si le secteur des services est plus concerné par les créations de SCOP c'est parce que ce sont des activités économiques requérant peu de capital et beaucoup de matière grise.

     

    SCIC
    Créé en 2001, cet autre statut permet d'associer autour du même projet des acteurs multiples : salariés, bénévoles, usagers, collectivités publiques, entreprises, associations, particuliers... tous types de bénéficiaires et de personnes intéressées à titres divers. Elle produit des biens ou services qui répondent aux besoins collectifs d'un territoire par la meilleure mobilisation possible de ses ressources économiques et sociales. Elle s'inscrit dans une logique de développement local et durable et favorise donc l'action de proximité et le maillage des acteurs d'un même bassin d'emploi. De plus, elle présente un intérêt collectif et un caractère d'utilité sociale garanti par sa vocation intrinsèque d'organiser, entre acteurs de tous horizons, une pratique de dialogue, de débat démocratique, de formation à la citoyenneté, de prise de décision collective et par sa vocation d'organisme à but non lucratif.

     

    Créez une SCOP ou une SCIC !
    • Vous encouragez le partage démocratique du pouvoir car chaque salarié-associé-bénéficiaire possède une voix pour la prise de décision en assemblée générale et les dirigeants de la société sont élus par les associés ;
    • Vous protégez votre entreprise d'une prise de contrôle majoritaire par des investisseurs extérieurs ;
    • Vous assurez la pérennité de l'entreprise car une partie des résultats revient prioritairement aux salariés et une autre est attribuée aux réserves de l'entreprise ;
    • Vous permettez aux salariés de s'investir dans une aventure humaine puisque ces derniers sont directement concernés par l'évolution de l'entreprise ;
    • Vous bénéficiez d'avantages fiscaux et sociaux. En effet, les SCOP sont exonérées de taxe professionnelle et les dirigeants relèvent du régime général des salariés et donc bénéficient de l'assurance chômage ;
    • Créer une SCOP ou une SCIC équivaut à créer une entreprise classique. Les étapes de la création sont quasiment les mêmes, avec quelques particularités
    1. la Région Aquitaine qui vous aidera à planifier la construction de votre projet. Allez-y avec une idée plus ou moins précise de votre activité et de vos objectifs : quelle est l'origine du projet ? Qui sont les initiateurs du projet ? Pourquoi le choix de ce type de statut ? Quel est votre projet d'entreprise ?
    2. Faire une étude de marché où vous préciserez les caractéristiques des produits/services et les confronterez à la demande. Pour cela, il vous faudra répondre à quatre questions : quels sont les produits/services que vous proposez ? Qui sont vos futurs clients ? Quelles sont leurs motivations pour acheter vos produits/services ? Comment proposer votre offre à vos clients potentiels ?
    3. Faire une étude financière. Une fois l'activité définie et les objectifs commerciaux précisés, il faut à présent mettre en œuvre les moyens humains, matériels et financiers et calculer les ressources nécessaires.
    4. Définir le cadre juridique en rédigeant les statuts. Ces derniers comprennent huit chapitres qui définissent la règle du jeu choisie par les associés dans le respect de la loi du 19 juillet 1978 qui régie les SCOP et celle du 17 juillet 2001 pour les SCIC.
    5. La création de la SCOP sera officielle une fois que vous l'aurez immatriculée. C'est là une formalité administrative. Particularité de la SCIC, elle nécessite l'agrément préalable du préfet du département (valable 5 ans).

     

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  • sante

    L'avenir de la médecine,
    La désertification médicale,
    Quels sont les nouveaux défis?

    La désertification médicale est hélas directement liée au coût des dépenses de santé.
    Les politiques pensent qu'en diminuant le nombre des médecins par le numérus clausus ils économiseront l'argent nécessaire à la formation universitaire et, du fait du petit nombre, ils estiment qu'ils éviteront les prescriptions coûteuses futures d'un plus grand nombre !

    Ce dogme s'est cristallisé à la fin des années 70 et la ministre de la santé de l'époque prévoyait déjà faire venir des médecins étrangers formés dans leur pays d'origine. Même état d'esprit aujourd'hui !

    Actuellement nous héritons de cette aberration économique et la situation devient dramatique.
    Qu'elles sont les mesures susceptibles d'apporter à la médecine française les moyens de survivre: d'abord impossible de faire autrement que d'embaucher de nombreux praticiens étrangers et ensuite en permettant aux médecins seuls ou en groupe de bénéficier des moyens diagnostiques et thérapeutiques modernes dont ils ne peuvent plus se passer. Le développement de la Télémédecine sera pour eux une avancée majeure.

    Les patients réclament à juste titre des médecins à leur écoute, des médecins qui puissent avoir la possibilité d'utiliser ces mêmes moyens modernes pour mieux les soigner .

    Les solutions à cette désertification sont nombreuses mais elles nécessitent toutes une volonté sans faille de la part des professionnels de santé et du pouvoir politique (municipalité, conseil général, régional et des Agences Régionales de la Santé = ARS). La réussite des projets nécessite de l'intelligence, de la patience et de la présence d'un meneur de jeu enthousiaste.

    Un médecin seul actuellement doit avoir beaucoup de courage pour supporter les contraintes surtout celle d'une présence continue à son cabinet et des difficultés diagnostiques.

    Les Maisons de Santé Pluridisciplinaires regroupant des professionnels de santé (médecins et paramédicaux) sont une réponse à la constitution d'une médecine moderne. Les projets de MSP sont nombreux dans le bassin de vie marmandais: Duras, Lévignac, Casteljaloux entre autres.

    La maison médicale ''accolée'' à l'hôpital local permettrait de désengorger le service des urgence, diminuerait les délais d'attente et donnerait le moyen aux praticiens de cette maison de bénéficier de soutien rapide des hospitaliers, des ressources de l'imagerie médicale et du laboratoire biologique.

    Le'' Village de Santé''...... regroupant une grande partie des établissements dont les patients et les acteurs de santé ont besoin: maison de repos de personnes dépendantes, maison de retraite, clinique spécialisées, antenne sociale, imagerie médicale, laboratoire de biologie...etc...est la solution ''magique'' dans les villes moyennes. Solution intellectuellement géniale mais complexe à mettre en œuvre (Village d'Onys en Ile de France).

     

    Les jeunes médecins par l'intermédiaire de leur syndicat (ANEMF) expriment des idées très précises sur leurs aspirations dans un cadre médical libéral ou salarial. Nous devons les écouter.

    Bien entendu cela réclame bien des efforts de la part de chacun d'entre nous et surtout une attitude ''souple'' des pouvoirs publics malgré la complexité des cadres juridiques sans oublier le principal: une ''dimension humaine'' dans les décisions.

     

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  • moulin 1

    L'Aquitaine vécue par un couple américain

    Issy F. Steinberg est un journaliste américain à la retraite. Il a publié pendant 35 ans IF Steinberg's Weekly, un hebdomadaire, qui dévoile des scandales politico-sociales. Tout avait commencé avec le président Richard Nixon et le Watergate. Issy a été le premier à signaler le cambriolage, mais ce sont ses collègues (et ses abonnés !) Bob Woodward et Carl Bernstein, qui ont fait profiter le Washington Post, le monde entier et Hollywood. Issy connaît les grands classiques de la littérature : il a lu Thomas Mann en allemand et André Gide en français. Son médecin lui a interdit de continuer de fumer des cigares, ses ennemis lui manquent et il se chamaille régulièrement avec sa femme Esther, fille d'un diamantaire du 44 Street à Manhattan, éduquée au Lycée Français de New York. Mais c'est elle qui a proposé de visiter l'Europe. À Londres elle lui a suggéré d'aller à Duras après avoir surfé sur le site de ToutAqui. Ils ont pris un billet Stansted – Bergerac avec le low cost Ryanair. À l'aéroport de Bergerac ils ont loué une voiture. Issy s'est disputé avec Esther, car elle a insisté pour prendre une petite voiture avec un GPS. Il argumente que la France n'est pas plus grande que le Texas, une carte Michelin suffit.

     moulin 2 moulin 3 

    À Duras ils habitent à l'Hostellerie des Ducs, où le propriétaire, la famille Blanchet, vient d'ajouter trois chambres toutes neuves dans la partie de l'ancien couvent. Une fois sur place Issy dit à Esther, qu'elle s'est trompé : Duras n'a pas été nommé d'après l'auteur du film L'Amant. Bien que l'hôtel soit propre et la table bonne – Jean-François Blanchet a travaillé en qualité de chef de cuisine chez Rothschild - la sandwicherie 'Sam's déli' à Brooklyn, où on sert du 'pastrami on rye bread' avec beaucoup de mayonnaise manque à Issy.

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    Dans un présentoir à la réception de l'hôtel, Esther tombe sur la petite plaquette publicitaire concernant le Moulin de Cocusotte à St Pierre sur Dropt. Esther a toujours rêvé de vivre dans un moulin à eau. Le bruit de leur quartier fourmillant à New York la rend folle. Elle insiste pour le visiter. Issy grogne un peu, mais il voit que ce n'est pas loin : «au pied du Château de Duras à 3kms» dit le tract.

     

    La veille, ils ont déjà visité le château «décapité» pendant la Révolution française. «Trop de choses anciennes comme des vieux outils agricoles ; ne me parle pas de révolution, j'en sais quelques chose. Je l'ai faite tout le temps durant ma vie professionnelle». Au top des ventes son hebdo était tiré à plus de 70 000 exemplaires. La vue de la tour du château dévoile un paysage superbe.

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    Ils prennent la voiture, car Issy pense que de l'hôtel au château, c'est un kilomètre, plus les trois annoncés, cela faisant quatre. Une petite heure de marche, plus la pente pour remonter au château. Mais après avoir roulé trois kilomètres depuis le pied du château, aucun panneau de signalisation. Que des vignobles et des panneaux qui affichent la vente de vins. «Nous ne pouvons pas emmener des bouteilles dans l'avion.»

    Issy commence à perdre patience. Esther le sait. Elle le connait trop bien. «Pourquoi tu ne démarres pas le GPS». Issy arrête la voiture, une Citroën C3. Il touche quelques boutons pour allumer le TomTom. Il se passe cinq minutes avant que le système ait trouvé sept satellites pour se positionner. Issy est surpris. L'écran affiche le croisement de la route, où ils se trouvent. Il le reconnaît clairement. Maintenant il doit taper la destination. Mais ça l'énerve, car ce n'est pas un clavier qwerty d'une machine à écrire. Le concepteur a placé les touches dans l'ordre alphabétique ; ça semble logique, mais c'est un crime, qui doit être puni, au moins par vingt ans d'emprisonnement. Le fabriquant hollandais a voulu mettre sur le marché un outil universel économique, sans clavier qwerty ou azerty, utilisé respectivement dans le monde entier depuis plus d'un siècle. Pas assez de profit. Esther avec ses doigts fins le relève. Issy pousse un soupir de soulagement et respire. Le système les dirige dans le sens opposé et affiche 11 kms. Une fois sorti de Duras, c'est la direction Lévignac – Marmande.

    Ils traversent le pont du Dropt sur la départementale et après deux kilomètres ils doivent tourner à gauche. Ils continuent quelques kilomètres et voient sur l'écran qu'ils sont tout près de leur cible. Mais tout ce qu'Issy voit à travers le pare-brise, ce sont des camping-cars, tous neufs, qui bloquent la route étroite complètement. Des anciens, définitivement plus âgés qu'Issy et Esther, prennent leurs temps pour manœuvrer et se garer. Il y a six cars, une valeur de plus de 400 000 €. Issy s'impatiente. Esther se tait. Après une quart d'heure d'attente ils peuvent passer et voient un peu plus loin des voitures stationnées sur une petite route d'accès à gauche.

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    Il n'y a pas vraiment une entrée, mais notre couple américain réussit à la trouver. Il y a déjà pas mal de gens qui sont assis et attendent. Mais il n'y a pas de caisse. Esther va chercher où payer les 4 € par personne. Mais elle ne la trouve pas. Quand elle entre dans la propriété par un petit pont, un monsieur barbu la rattrape. Il était assis sur une chaise avec les autres personnes et c'est lui qui encaisse. Issy décide d'ignorer le bonhomme, de continuer son chemin et prend des photos du moulin et du jardin.

    Dix minutes plus tard un monsieur avec des cheveux gris fait signe de venir autour de lui. Il s'appelle Jacques Constantin et explique qu'il est le propriétaire du moulin, acheté à l'époque par son grand-père en 1928. Il raconte l'histoire – le moulin date du XIIIème, explique les différents rôles économiques joués par le moulin et il parle de la navigation sur le Dropt. Le plus impressionnant : la roue hydraulique, récemment refaite et encore en fonction. Elle pèse quatre tonnes, a un diamètre de 5,20 mètres et compte 32 pales. Il héberge un piège à anguilles. Aujourd'hui c'est interdit, mais la piège fonctionne toujours. Issy et Esther se regardent : ils ne mangent pas d'anguille. La visite continue : la cascade, son plan d'eau, le canal de fuite et le ponton. Jacques Constantin raconte le litige envers l'État français concernant la subvention de la construction du barrage au XIXème, que le propriétaire de l'époque a gagné. Les yeux d'Issy brillent de nostalgie. Le plus idyllique : la vue du moulin avec la variété des arbres et des fleurs (le 1er prix en 2006 : Fleurir la France). Après la visite un rafraîchissement est offert – une geste sympa.

    moulin 9

    Issy voit une femme d'un certain âge, munie d'un dossier. Elle prend des photos. « Ça sent la journaliste » pense-t-il.
    Quelques jours plus tard Issy feuillette le grand journal de Bordeaux. Sur la page 18 « Marmandais et Pays de Guyenne » il voit le titre « Un moulin enchanteur », une photo en noir et blanc, montrant les gens de dos, à droite et à gauche un arbre, le moulin sur le plan arrière et un texte de six lignes plus important comparé avec les autres articles sur la page. « Le journalisme n'est plus qu'il était. » Esther lui répond : «Pourquoi tu n'envois pas tes observations au site de ToutAqui ?»

     

    Moulin de Cocussotte
    47120 St Pierre sur Dropt

     

    Heures d'ouverture
    L'après-midi du mercredi au dimanche

     

    Tarif
    Première visite 4€ (gratuite pour le reste de l'année)
    -12 ans : gratuit


    De mai à septembre sur RV

    www.jardinez.com
    www.moulindecocussotte.com
    www.parcsetjardinsdefrance.fr


    Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Tél. 05 53 83 83 44
    Mob. 06 74 16 46 82

    Les moulins de Lot-et-Garonne

    • Moulins à eau
    • Moulin des Tours sur la Gélise à Barbaste
    • Moulin de Moulinot sur L'Osse à Nerac
    • Moulin de Vialere à Moncrabeau
    • Moulin de Mellet à St Hilaire de Lusignan
    • Moulin de Layrac sur le Gers
    • Moulin de Roudigou à Castelculier
    • Moulin de Malet à Clermont Soubiran
    • Moulin de Bias au cœur du village de Bias
    • Moulin de Brunot à Lacapelle Biron
    • Moulin du Cros à Montagnac sur Lède
    • Moulin de Cuq à Cuq
    • Moulin de la Fage Haute à Villeréal
    • Moulin des Bordes sur la Masse à Laugnac
    • Moulin de Blanquefort à Briolance
    • Moulin de St Sibournet à St Martin de Villeréal
    • Moulin des Généraux à Fauillet
    • Moulin de Fauillet à Fauillet
    • Moulins à vent
    • Moulin de Beaugas lieu dit Malvezy à Beaugas
    • Moulin de Gorry à Grateloup – St Gayran
    • Moulin de Coulx à Coulx
    • Moulin de la Tuque à Foulayronnes
    • Moulin de Sabrecul à Lusignan Petit

     

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ENQUÊTE

Economie solidaire

Documentaire

Le Lot et Garonne sur le divan - Première séance

Un reportage de Robert Hofman et Xavier Marcos

2015 - France - 52 minutes
 
Le Lot et Garonne est le grenier de l'Aquitaine. Un territoire où il fait bon vivre, qui paradoxalement, est le parent pauvre de cette même région.
Nous avons enquêté auprès des gouvernances économiques et des chefs d'entreprise de ce département, pour comprendre comment ce territoire aux multiples ressources est devenu, au fil du temps, si peu attractif.